L'ancêtre du Basket Ball

Le basket avait diverses origines. On y jouait de manières différentes mais les principes
sont les mêmes.
 
Les Mayas de L'Amérique Centrale, dans le Yucatan pratiquaient un jeu : le pok-ta-pok,
dédié au dieu Quetzoal coat représenté par un serpent à plumes qui avait certaines
analogies avec le basket.
 
Ce jeu, que les Aztèques appelèrent ensuite le Tlatchtli, est un peu connu grâce aux
codices. Sur ces manuscrits coloriés, on à découvert que le pok-ta-pok se déroulait sur un
terrain en I majuscule tracé sur une surface rectangulaire de 10 à 15 mètres de largeur et
de 30 à 60 mètres de longueur. Le tout entouré par des murs haut de 7 à 8 mètres. Deux
lignes noires ou vertes partageaient le terrain dans le sens de la largeur et de la longueur
et sur les murs., deux disques troués de 35 à 60 cm de diamètre étaient fixés à 2,70 mètres
du sol. D'abord en bois ensuite en pierre, ces disques étaient placés perpendiculairement
au sol.
 
Le but ?
Faire passer une balle de
25 à 30 centimètres de diamètre à travers l'anneau de l'adversaire on pouvait gagner
beaucoup mais aussi y perdre la vie.
En effet le but étant de passer la balle le premier dans l'anneau, le capitaine de l'équipe
perdante était sacrifié aux dieux !  


L'histoire du Basket Ball

JAMES NAISMITH
James Naismith est né le 06 Novembre 1861 à Almonte dans l'ontario (Canada) et mort le 28 Novembre 1939. En 1870, James et son frère devinrent orphelins après la mort de leurs parents, victimes de la typhoïde. Ils vinrent habiter sur la ferme d'un oncle, Peter J. Young.
James Naismith fit ses études primaires à l'école publique de Bennies Corners et ses études secondaires à Almonte. Il reçut son baccalauréat en 1887 et son diplôme de théologie en 1890.
 
Durant ces années, James Naismith devint un excellent athlète. Il était centre de l'équipe de football de McGill et excellait en lacrosse, catch et gymnastique.
 
À McGill, il rencontra un camarade d'Almonte, Robert Tait McKenzie, qui, comme James Naismith, contribuera de façon marquante au monde de l'éducation physique. La combinaison de vie chrétienne et athlétique, symbolisée par la Y.M.C.A., allait devenir le credo de James Naismith pour le reste de sa vie.

Le docteur James Naismith est éducateur, médecin et homme d'église canadien. Il s'installe dans le Massachusetts (Etats Unis) et travaille au collège de Springfield comme directeur des activités physiques à l'Y.M.C.A. (Young Men's Christian Association).
Naismith étudie à l'Université McGill et au Collège presbytérien de théologie. En 1891, il enseigne la psychologie, l'étude de la Bible et la culture physique à l'école de formation de l'International Young
Men's Christian Association (Y.M.C.A.) à Springfield au Massachusetts. Fervent partisan du vieil adage "un esprit sain dans un corps sain", Naismith ne voit aucune contradiction entre ses croyances religieuses et son amour du sport. Toutefois, la classe de culture physique la plus incorrigible, la plus démotivée et la plus rebelle qui fût met ses convictions à rude épreuve.
 
Il invente le basket-ball en décembre 1891.
Naismith crée également le premier grand entraîneur de basket, Forrest "Phog" Allen (1885-1974), qui joua pour lui à l'université du Kansas et, devenu entraîneur pour ce collège, y gagna 771 matches.
 
En 1936, il fut invité d'honneur aux jeux olympiques de Berlin pour l'introduction du Basket-Ball.
Vingt ans après sa mort, James Naismith a été intronisé au Panthéon du basket-ball.  

 

LES DEBUTS DE L'AVENTURE

La classe dans laquelle il enseigne étant réputée pour son indiscipline, le directeur des sports lui demande d'inventer un jeu nouveau pour l'occuper. 


Les raisons qui poussent James Naismith à inventer le basket-ball découlent à la fois de ses principes religieux et de la difficile tâche qu'on lui confie. Au début de l'hiver, lorsque les intempéries empêchent la pratique de sports à l'extérieur, on lui demande de créer une activité susceptible de secouer l'indolence des élèves.
 
En fait, confronté à des problèmes pédagogiques nouveaux, la gymnastique suédoise était la "bête noire" des étudiants. Naismith travaille depuis de nombreux mois sur une projet susceptible de résoudre ses difficultés : trouver un jeu qui deviendrait un sport d'hivers, en salle, et qui prendrait place entre la saison de football américain et celle du base-ball.
 
L'histoire raconte plusieurs anecdotes quant à la création du basket ball :  

Naismith se rappela son enfance au Canada où il s'amusait avec les garçons de son âge
à déloger une grosse pierre posée sur un rocher en lançant des cailloux. Il se souvint aussi de joueurs de football qui, au gymnase, visaient une caisse avec un ballon. Il eut l'idée de clouer en hauteur des boîtes dans lesquelles ses joueurs lanceraient un ballon. Ne trouvant pas de boîte, il se servit de paniers à pêches.
Les légendes qui ont la vie tenace affirment que c'est en lançant les feuilles de
papier chiffonnées sur lesquelles s'accumulaient les idées que lui serait "venue une lumière".
Ou bien que, se promenant dans les classes où s'ennuyaient ses élèves, il eut la révélation du nouveau sport en remarquant quelques uns d'entre eux se passer une blouse nouée aux quatre coins et qu'un "maladroit" lança malencontreusement dans la corbeille de la classe.  Après avoir tenté en vain d'adapter le soccer, le football américain et le jeu de crosse aux dimensions du gymnase, James Naismith décide d'analyser les qualités qu'il attend d'un sport en salle. Il lui faut un ballon suffisamment gros que l'on puisse lancer et attraper facilement. Voulant éviter le plaquage sur le sol dur, il décrète qu'on ne peut courir avec le ballon. La position surélevée des buts constitue une difficulté supplémentaire favorisant l'adresse plutôt que la force brute. Ne laissant rien au hasard, il étudie minutieusement chacun des éléments de cette nouvelle activité sportive.
 
Le seul problème immédiat consistait à décider ce qu'il fallait utiliser pour marquer des
buts. Naismith voulait adopter un rectangle de un pied carré et demi, mais il n'arriva pas à
en trouver un à l'école. En pratique, les "buts" sont matérialisés par des paniers de pêche fixés en haut des barres de gymnastique au fond de la salle.
Un certain Stebbins, lui proposa deux anciens cageots de pêches puisqu'il ne possédait rien d'autre. Notre inventeur les prit et arrivant dans le gymnase leva la tête pour trouver l'endroit ou il pourrait les accrocher ; dans cette salle de sports, comme dans toutes les salles de l'époque, courait une galerie en forme de piste sur laquelle les athlètes s'échauffaient : Naismith fixa ses buts sur la rampe de cette galerie (qui était à 3.05 mètres du sol, coïncidence !) appela sa classe et lança la partie après de brève explications.

L'histoire raconte qu'il ne lui fallut "qu'une heure environ" pour mettre au point les règles du jeu. La plupart d'entre elles sont toujours en vigueur aujourd'hui.
 
Après bien des tâtonnements et des essais de toutes sortes il partit de cinq principes fondamentaux :  
1.  Le Ballon : sera spécial, c'est-à-dire différent de ceux utilisés pour le football
américain ou l'association. Gros et léger, il sera joué uniquement avec les mains
sans pouvoir être dissimulé.
2.  Interdiction de courir avec la balle en raison de l'exiguïté des gymnases et du
contrôle de soi recherché.
3.  Pas de « contacts chocs ».
4.  Tout joueur peut obtenir la balle à n’importe quel moment et n'importe quel
endroit sur le terrain (pour le différencier du football américain).
5.  Le but est horizontal et élevé et de petite dimension pour qu'il soit fait appel plus à
l'adresse qu'a la puissance.  
 
Le coup d'envoi du premier match donné, William Chase marqua l'unique "but" de la partie : moment historique. Son équipe l'emporta 1-0. Le basket était né. Malgré quelques lacunes, le jeu enthousiasma les élèves. Si bien que, immédiatement, les garçons décidèrent de le baptiser "Naismith-ball" : cela amusa beaucoup l'inventeur mais il refusa. Alors le chef de la classe (Franch Mahan) proposa qu'on le nomme simplement "Basket-ball" puisqu'il avait "a basket and a ball". Ainsi fut fait… et les dix huit bouillants jeunes gens qui disputèrent la première rencontre et dont les noms figurent maintenant dans le fameux "Basket-ball Hall of Fame" de Springfield ne se doutaient pas qu'ils apportaient avec leur maître une immense contribution au sport moderne.
 
Cette dernière règle marque de manière très nette la spécificité du basket par rapport aux autre sports. C'est elle qui posa le plus de tracas à Naismith.

Le 21 décembre 1891, James Naismith placarde les 13 règles du jeu sur le tableau d'affichage et cloue deux paniers à fruits sur les balcons du gymnase de Springfield, berceau du basket-ball.